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Plaine d’Aunis. La députée Anne-Laure Babault demande plus de contrôles concernant le prosulfocarbe

A l’approche de la période de pulvérisation du prosulfocarbe, la députée Anne-Laura Babault tient à renforcer les contrôles concernant son utilisation et lance un appel à la vigilance.

Anne-Laure Babault sur le plateau du mAAg d’AunisTV en juin dernier. (©Antoine Colin).

Le 27 octobre dernier, la députée de la deuxième circonscription de Charente-Maritime, Anne-Laure Babault, a demandé à la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF) de procéder à des contrôles renforcés à l’approche de la période de pulvérisation du prosulfocarbe.

Une demande adressée également par courrier au président de la Chambre d’Agriculture de Charente-Maritime et de Nouvelle-Aquitaine, « afin que les consignes de bonne utilisation soient rappelées et qu’un suivi détaillé des pulvérisations soit assuré ».


Cette annonce fait suite aux résultats de l’étude d’Atmo Nouvelle-Aquitaine publiée en juillet dernier ayant mis en évidence des concentrations très élevées de prosulfocarbe dans l’air de la Plaine d’Aunis, « en particulier lors des périodes de pulvérisation automnale de cette molécule herbicide. »

Contre un moratoire sur le prosulfocarbe, la députée tente de trouver des compromis entre les agriculteurs et les riverains. L’été dernier, elle avait également adressé un courrier au ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, pour l’alerter et proposer des solutions et pistes de travail.

J’ai mené de nombreuses auditions avec mon équipe afin de bien appréhender le sujet et d’apporter des solutions. Au lieu de demander un moratoire sur le prosulfocarbe, j’ai préféré soumettre des mesures de protection des riverains au Ministre de l’Agriculture », avait réagi la députée.

Le Prosulfocarbe est le 4e produit phytosanitaire le plus utilisé en France,  et comme beaucoup de pesticides, il est toxique pour les organismes aquatiques et entraîne des effets néfastes à long terme sur la santé. Une donnée largement traitée par la députée qui tente d’endiguer ce phénomène.


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