À la peine mardi dernier face à Nantes, le Stade Rochelais s’est une nouvelle fois incliné 77-87 à domicile cette fois-ci face au 4e de Pro B, Boulazac. En difficulté en attaque malgré un sursaut d’orgueil, La Rochelle a subi la loi du plus fort.
Il y avait une classe d’écart entre le bas de tableau et le haut de cette Pro B. Une classe qui se mesure à 10 points entre le Stade Rochelais 16e et Boulazac.4e. La Rochelle s’incline à domicile 77-87 face aux Périgourdins.
Logique au regard de cette rencontre. Les maritimes ont encore été en délicatesse offensivement, malgré une certaine adresse extérieure partiellement retrouvée (27% à 6/22). Mais le BBD plus réaliste à fait respecter la loi du classement. Toutefois, ils se sont fait très peur en fin de rencontre.
Trop de perte de balle
Première minute équilibrée entre les deux formations. Mais Boulazac prend tout de même rapidement les commandes de cette rencontre après que les Rochelais peinent à entrer concrètement dans leur match. 4-12 après 4 minutes. Le Stade Rochelais se reconcentre et s’impose défensivement. En attaque, c’est plus fluide comparé à mardi dernier contre Nantes. Les connexions semblent meilleures et cela se ressent. Petit à petit, les maritimes grappillent leur maigre déficit pour même passé devant 19-18 dans la dernière minute de ce premier quart. Une petite unité d’avance conservée au terme de ces 10 premières minutes. 21-20. Baptiste Tchouaffé, déjà à 8 points a fait mal à La Rochelle.
En défense, Julien Cortey opte une zone 1-3-1. Si sous la raquette, les Rochelais n’encaissent pas trop de points, Boulazac a de nombreux shoots ouverts extérieurs qu’ils convertissent. Additionné à des imprécisions maritimes offensives notamment sur les transmissions de balles (13 balles perdues), le BBD remonte. Pourtant, cette défense périgourdine est friable et laisse de l’espace. Mais à l’image de Mathieu Robin, La Rochelle gâche trop de paniers faciles. 28-30. Le Stade Rochelais provoque beaucoup depuis le début (21 lancés-francs en première mi-temps), et c’est d’ailleurs ce qui les maintient en vie. Boulazac est déjà dans la pénalité alors qu’il reste encore 5 minutes dans ce 2nd acte. Encore faut-il les mettre.
Pendant que La Rochelle est en délicatesse sur sa ligne de lancé-franc, les Périgourdins quant à eux sont plutôt adroits derrière la ligne extérieure. Résultat, les visiteurs prennent le large. 39-46 à la pause.
Plus de 6 minutes sans marquer
Au retour des vestiaires, La Rochelle tente d’initier une révolte avec Robert Turner, notamment à trois points. Le meneur américain en plante 2 d’affilés, mais Boulazac gère son avantage et l’accroit même. 44-52, puis 48-56 et 53-63 à 2 minutes du 3e quart. Le Stade Rochelais se bat toujours avec son adresse sur la ligne des pénalités et son imprécision en attaque causant des pertes de balles à répétition. Les Jaune et Noir n’ont pour l’instant pas inscrit le moindre point depuis plus de 4’30 et accuse 10 unités de retard à l’entame de l’ultime période.
Et ce petit jeu va durer encore plus d’une minute. Il aura fallu attendre 6’44 au total pour voir un nouveau panier rochelais. Une disette qui plombe totalement les locaux qui vont accuser jusqu’à 15 points de retard à la moitié du 4e quart 61-76. Le duo Tchouaffé / Junakovic enfonce un peu plus La Rochelle (29 points à eux deux). Les minutes s’égrainent et Boulazac commence un peu à déjouer. Perte de balle, incompréhension, et largesse défensive, ce qui permet aux maritimes d’esquisser une remontada. 72-77 et 2 minutes au chrono. Et ce sont les fautes provoquées qui remettent La Rochelle dans la partie.
Désormais la salle Gaston Neveur rugit, galvaniser par cette remontée fantastique. Boulazac mène toujours de 8 points à 30 secondes du buzzer. Malgré une frayeur et un léger frisson, les Périgourdins s’imposent au métier à La Rochelle, SCORE. Ironie du sort, c’est grâce aux lancés-franc que le BBD gagne cette rencontre à l’expérience.
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