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Marsilly. Le restaurant du village repéré par le guide Gault & Millau

Le restaurant L’Obione ouvert il y a à peine 4 ans sur la commune de Marsilly intègre le guide Escapade Gourmande Nouvelle Aquitaine édité par le célèbre Gault & Millau.

Olivier Beulze de L'Obione Marsilly ©Yannick Picard
Olivier Beulze de L’Obione à Marsilly (©Yannick Picard).

C’est une véritable surprise pour le patron et cuistot autodidacte de L’Obione de Marsilly, Olivier Beulze, apprise récemment par téléphone, « les gens de chez Gault & Millau m’ont appelé pour me dire que je faisais partie des 4 nouvelles tables retenues dans leur édition 2022 ».

Qui lu cru quatre ans en arrière lorsque le technico-commercial dans l’industrie pharmaceutique décidait de troquer son costard cravate pour la toque de cuisinier ? Le quinquagénaire s’est construit tout seul avec cependant ce rêve qui lui a toujours collé aux basques, « trente ans en arrière je disais déjà que j’aurai une brasserie. Le rêve s’est réalisé. Si c’était à recommencer bien sûr que je le ferais, mais beaucoup plus tôt ».

À peine sur les rails Olivier Beulze a dû composer avec deux années de crise sanitaire. Mais le matelot pas encore passé capitaine a souqué ferme et tenu la barre, « même durant cette période difficile, j’ai entretenu des liens avec ma clientèle ».

La passion du poisson

À tel point d’ailleurs qu’aujourd’hui, « je refuse du monde. Mon restaurant est trop grand pour moi tout seul, mais trop petit pour y travailler à deux à l’année ». Olivier Beulze a donc créé un emploi saisonnier pour affronter les coups de feu en salle.

Ce qui a particulièrement séduit Gault & Millau, hormis ce qui est servi à l’assiette, c’est le parcours totalement autodidacte du patron de L’Obione. Même si celui qui concède vouer maintenant une véritable passion pour le travail du poisson concède, « j’ai suivi des formations au centre des apprentis (CFA) de Lagord sur la cuisson des poissons, les sauces, la présentation des assiettes et le travail de certains légumes ».

Un engagement qui est venu nourrir la passion, « je n’étais pas forcément poisson au départ. Maintenant c’est devenu un vrai plaisir ».

Du bio mais pas que

Olivier Beulze ne jure pas forcément que par le bio, « il y a un surcoût. Notamment depuis la flambée des prix depuis janvier ». Le cuisinier devenu quasiment maître queux préfère jouer la carte des circuits courts avec celle de son restaurant qui l’est tout autant, « elle change chaque semaine ».

Avec trois incontournables selon le patron, « le Rocamadour rôti, la viande flambée langue de chat (pièce rare de bœuf située au cœur du rumsteck N.D.L.R) au Cognac servie avec des grenailles de Noirmoutier ou de Ré en fonction de la saison et l’assiette végétarienne ».

Pour autant et fort de cette marque de reconnaissance de Gault & Millau, Olivier Beulze veut garder la tête froide, « on fera un bilan fin 2022, au bout enfin d’une année entière d’activité ».

L’Obione est ouvert tous les midis du mardi au samedi et jeudis et vendredis soirs.

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