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Marans. Dans son Versailles de la moto, il est le Roi Soleil de la British d’époque

BSA, Norton ou encore Triumph, Laurent Mimart fait dans la moto So British. Une trentaine de deux roues parmi les plus belles sous les couleurs de l’Union Jack qu’il fait renaître.

Laurent Mimart répare et restaure d’anciennes motos anglaises qu’il fait revivre. (©Ludovic Sarrazin).

La moto anglaise a trouvé son Versailles français. Et c’est chez Laurent Mimart, à Marans, dans les locaux du British Pre Unit Motorcycles Workshop que les plus belles reliques des deux-roues britanniques sont conservées. Un musée quasiment à ciel ouvert.

Restauration et réparation

Laurent, son crédo, c’est la réparation, mais surtout la restauration de ces Anglaises d’autrefois.

Je pars généralement d’épave pour ensuite les faire revivre comme si elles sortaient d’usine. » Laurent Mimart.

Du chic, à la baroudeuse en passant par la sportive, ce passionné restaure des motos anciennes allant des années 30 aux années 80. Une trentaine de motos renaissent dans ce garage.

Pourquoi les Anglaises ?

Il faut remonter à l’enfance de Laurent pour découvrir comment il est tombé amoureux des Britanniques. Au départ, ce Marandais vivait dans le 18e arrondissement de Paris sous la casquette d’illustrateur et de maquettiste.

J’habitais à côté d’un magasin de moto qui vendait des Anglaises. J’ai beaucoup de lèche-vitrine devant cette boutique, puis les gérants m’ont proposé de travailler avec eux. Et la passion est née ». Laurent Mimart.

Depuis, les motos d’outre-Manche ne l’ont jamais quitté. Et à l’époque, les deux-roues britanniques n’avaient la même connotation qu’aujourd’hui.

À l’époque, c’est ce qu’il y avait de moins cher. Ces motos avaient un côté voyou et bad-boy qui me plaisait beaucoup. Et sans parler de l’esthétisme, ce sont les modèles que j’affectionne le plus ».

Restauration, réparation, Laurent fait également de la vente de pièces détachées, chinées ici et là. Un vrai coin de paradis pour ce motard qui roule toujours sur une BSA motorisée Harley-Davidson des années 40. Un vrai petit bijou plutôt atypique.

Dans son Versailles marandais, Laurent est un peu le Roi Soleil  de ces belles motos anglaises. Des vestiges d’un autre temps qu’il réussit à faire renaître le plus fidèlement possible.


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