article, Société, Vie des communes

Marans. Ça cocotte fort au Pré de la Grave !

Après un an d’absence, onze poules et un coq ont repris leur quartier, le 10 octobre dernier, dans le poulailler de Marans, situé le long du canal au Pré de la Grave.

Les poules de Marans viennent de réintégrer leur conservatoire. (©AntoineColin)

Après quelques travaux de réhabilitation et de sécurisation du poulailler entre septembre 2021 et février 2022, la mairie de Marans a décidé d’installer un nouveau et 11 nouvelles locataires.

Ainsi, les nouvelles dispositions répondent à des normes sanitaires bien strictes en phase avec les préconisations de l’association historique Marans-Club de France.

Une belle avancée retardée par la grippe avarie qui devrait remettre la poule au centre du patrimoine local puisque ce poulailler n’aura pas vocation à conserver mais plutôt à promouvoir la poule de Marans.

4 nouvelles variétés

Suite à la fermeture du Conservatoire en septembre 2021, les Marandais et les Marandaises se demandaient s’ils allaient pouvoir un jour revoir la légendaire poule de Marans. C’est chose faite !

Le 10 octobre dernier, 11 poules et 1 coq ont intégré le poulailler de Marans. Parmi elles, on retrouve 4 variétés : la Marans noire à Camail cuivré, la Marans noire à Camail argenté, la Marans coucou à Camail argenté et la Marans Bleue à Camail argenté.

L’objectif de la ville est de pouvoir mettre une race par poulailler. Et actuellement, l’ancien conservatoire compte 10 poulaillers. Neuf sont déjà occupés et le dernier sert d’infirmerie en cas de mauvaise entente ou de contamination à un virus par exemple.

Toutefois, selon la ville de Marans, le nombre de poules a été revu à la baisse « pour faciliter l’entretien de ce poulailler et surtout assurer un suivi sanitaire optimal ».

Sécurité et propreté avant tout

Mais tout cela n’aurait pas pu se concrétiser sans la sécurisation et la réhabilitation du site. A l’époque, le Conservatoire n’avait pas réussi à faire face à l’invasion des rats qui avaient pris en chasse les poules.

En quelques semaines, toutes les cocottes avaient disparus de la basse-cour. Pour éviter d’être de nouveau confronté à cette problématique, les agents municipaux ont réaménager le Conservatoire.

Après une opération de dératisation, de l’huile de lin a également été appliqué sur les boiseries pour empêcher la fleuraison de champignons. Des bacs ont également été disposés dans chaque poulailler avec un mélange de cendres et de terre de diatomée.

Bien connue dans l’agriculture biologique, la terre de diatomée est un antiparasitaire naturel. Efficace pour lutter contre les puces, poux, tiques ou acariens, elle élimine les insectes du poulailler, des sols et des poules. Il s’agit donc d’un insecticide aux multiples usages on ne peut plus naturel !

Du plexisglass a été installé pour éviter toute intrusion. D’autres travaux vont prochainement avoir lieu pour apporter de l’ombre aux animaux et deux agents en charge de la propreté urbaine seront également en charge de l’entretien de ce lieu.

En revanche, cette réhabilitation du poulailler s’inscrit dans une réflexion plus globale d’aménagement autour des jardins ouvriers et cette île du Pré de la Grave.

À long terme, la volonté de la municipalité est « de créer une association qui s’occupera de ces deux endroits et ainsi créer un partenariat efficace avec des connaisseurs du monde du vivant pour valoriser ces lieux pleins de potentiel ».


[the_ad id= »2951″]