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Marais poitevin en Vendée : des moutons en guise de tondeuses pour entretenir les digues de Saint Michel-en-l’Herm

Dans le Marais poitevin, au printemps 2021, des moutons prendront possession de la « digue du Maroc » située au sud de la commune de Saint Michel-en-l’Herm en Vendée.

Des moutons broutent l'herbe des digues situées dans le Marais poitevin. (© Ludovic Sarrazin)
Les moutons brouteront l’herbe de la « Digue du Maroc » située sur la commune de Saint Michel-en-l’Herm à partir du printemps prochain. (© Ludovic Sarrazin).

Suite à la tempête Xynthia de 2010, les digues de protection ont été restaurées et renforcées. Certaines, notamment les secondes digues, comme la « digue du Maroc » située au sud de la commune de Saint Michel-en-l’Herm sont constituées de terre où poussent l’herbe.

Plutôt que d’utiliser des engins de tonte et de broyage, le Parc naturel régional du Marais poitevin (PNR), en partenariat avec la commune et l’Association Syndicale Autorisée Foncière et Prises de la commune, a choisi de faire appel à des « tondeuses naturelles sur pattes ».

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Convention de pâturage

Des moutons issus de deux élevages de la commune de Saint Michel-en-l’Herm appartenant à Jérôme Renaud et Aurélie Ricard, « L’agneau de l’herm » avec qui une convention de pâturage a été signée. « En broutant l’herbe et en piétinant le sol, les moutons contribuent au maintien d’un couvert herbacé et ainsi au confortement de la digue », explique le PNR.

De (gauche à droite). Aurélie et Xavier Ricard, éleveurs – Nicolas Beaubeau, technicien du Parc – Éric Sautreau, maire de Saint-Michel-en-l’Herm, Régis Gojon, président AF, Jérôme Renaud, éleveur. (© PNRMP).

Depuis plusieurs années, le PNR accompagne les gestionnaires des digues et le développement des pâturages ovins. « L’aménagement pastoral des digues permet à la fois de valoriser la biodiversité et de soutenir les fermes d’élevage ovin qui tendent à se développer sur ce territoire », souligne le PNR.

Pour canaliser les moutons, il a été installé « trois kilomètres de clôture fixe pour un montant de 18 000 euros », indique le PNR. Le chantier d’installation a pris fin le 24 novembre dernier.

Cette opération a été financée par la région Pays de la Loire, L’Agence de l’Eau Loire-Bretagne et l’État (DREAL Nouvelle Aquitaine).


Par Ludovic Sarrazin.

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