Sur l’application Ma Sécurité, le week-end dernier, le groupement départemental de la gendarmerie a signalé une recrudescence de cambriolages aux domiciles de particuliers notamment en Haute-Saintonge, près de la Dordogne.
Après les affaires de vols à la roulette et des vols par ruse dans le nord du département, les gendarmes de la Charente-Maritime ont voulu une nouvelle fois alerter la population sur des risques élevés de cambriolages dans certaines parties du département.
En vérité, le taux de ces délits revient au niveau d’avant la crise sanitaire. Autrement dit, ce phénomène repart à la hausse, mais les militaires ne souhaitent pas non plus tirer la sonnette et comptent sur la vigilance de leurs concitoyens pour éviter tout nouveau risque d’effraction notamment en Haute-Saintonge où un nombre important de cambriolages ont été signalés à la gendarmerie.
Plus d’une dizaine de cambriolages en une semaine
En 2021, la délinquance a augmenté de 14,6 % en Charente-Maritime. Toutefois, cette augmentation ne semble pas avoir de lien direct avec les cambriolages. L’année dernière, ce sont les atteintes aux personnes et notamment les violences intrafamiliales qui ont largement augmenté tout comme les escroqueries et les abus de confiance. En revanche, le nombre de cambriolages était en baisse.
Actuellement, la courbe est en train de s’inverser, mais les gendarmes préfèrent rester prudents. Les chiffres ne sont pas inquiétants et la situation semble sous contrôle d’après le chef d’escadron, Sébastien Le Tellier.
En cas de vols ou de cambriolages, gardez à l’esprit que la sécurité des personnes est plus importante que celle des biens et n’hésitez pas à alerter le commissariat ou la gendarmerie de tout comportement suspect, même en l’absence d’infraction, de jour comme de nuit en appelant le 17.
En cas de crime ou de délit (comme le vol, l’agression physique, les menaces à main armée, etc.), tout citoyen a le droit de retenir sur place l’auteur des faits, à condition d’en aviser immédiatement la police ou la gendarmerie.
Si l’interpellation est impossible ou trop dangereuse, mémorisez tout élément de nature à orienter l’enquête : type de véhicule, couleur, plaques d’immatriculation, description physique et vestimentaire, accent ou élocution, paroles prononcées ou encore la direction de la fuite.
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