[ETAPE 5/8] Journée de transition sur le Tour de France Féminin lors de la 5e étape, la plus longue du parcours. Sévérine Éraud et India Grangier ont bien tenté de prendre l’échappée du jour, en vain.
L’étape la plus longue de ce Tour de France Féminin était promise aux sprinteuses. Et la logique a bien été respectée. Les 176 kilomètres se sont terminés par un sprint massif. Pour le Stade Rochelais Cyclisme, l’objectif du jour était de prendre l’échappée matinale.
Si Sévérine Éraud et India Grangier, les deux seules rescapées côtés Jaune et Noir ont bien essayé de dynamiser le début de course, elles ont loupé le coche.
« Dans une course comme le Tour de France, c’est très compliqué de sentir le bon coup et de réussir à prendre l’échappée. Le niveau est bien plus supérieur », indique Jean-Christophe Barbotin, manager général du Stade Rochelais Cyclisme.
Une chute sans gravité
Difficile d’aller devant lorsque le peloton contrôle toute la journée pour arriver au sprint dans les rues de Saint-Dié-des-Vosges. Les Rochelaises ont finalement passé cette étape de transition au chaud au sein du groupe maillot jaune.
Elles ont tout de même bien couru tout au long de l’étape malgré le fait qu’elles n’aient pas pris l’échappée ».
Une énorme chute collective dans la seconde partie de l’étape est survenue. Plus de 50 coureuses sont alors parties au sol dont India et Séverine, sans gravité. Les deux filles du SRC ont pu repartir.
India a simplement été gênée par la chute. En revanche Séverine a été touchée aux genoux. Elle boitait hier soir, mais ce matin ça va mieux ».
Elles terminent respectivement à la 57e et 122e position dans le même temps que la victorieuse du jour, Lorena Wiebes.
Une occasion pour l’échappée de lever les bras ?
La 6e étape de ce Tour de France file vers l’Alsace à l’occasion d’un parcours vallonné. Un tracé qui peut permettre à des échappées de s’offrir une victoire aujourd’hui.
Au programme, 129,2 km, 4 grand-prix de la montagne et un sprint bonification, qui aura lieu à moins de 30 kilomètres de l’arrivée.
La route de Mollkirch, au sommet duquel se trouvera un sprint de bonifications à 28 kilomètres du but, et la côte de Boersch (2 km à 4,4% de moyenne), à moins de dix bornes de Rosheim, peuvent permettre aux puncheuses de tenter leur chance avant le final plus favorable à un regroupement au sein du peloton.
Je ne suis pas sûr que l’échappée matinale puisse aller au bout. Il y aura un regroupement sur le replat, entre l’avant et la dernière bosse. Mais on va quand même tout faire pour passer la journée à l’avant et montrer le maillot ».
L’arrivée s’annonce par ailleurs très rapide si un sprint massif se confirme dans la cité alsacienne.
[the_ad id= »2951″]