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La Rochelle. Rugby. Une qualif quasi assurée en cas de victoire pour le champion d’Europe rochelais face à Ulster

Après son succès face à sa bête noire toulousaine, le Stade Rochelais est de retour aux affaires, mais en Champions Cup cette fois-ci. Les maritimes comptent surfer sur cette victoire tant attendue en Top 14 pour continuer sa série d’invincibilité en coupe d’Europe face à l’Ulster.

Cet article est également composé des vidéos de la conférence de presse d’avant match.

Comme ici face à Northampton lors de la première journée de Champions Cup, les Rochelais vont devoir faire un match constant s’ils ne veulent pas voir l’Ulster les titiller. (©Corentin Cousin).

Le Stade Rochelais fait pour le moment un sans-faute dans sa campagne européenne. Deux victoires en autant de matchs pour les maritimes qui vont recevoir les Irlandais de l’Ulster ce samedi à 18h30. Et les Rochelais vont aborder cette 3e journée de Champions Cup avec le plein de confiance.

En effet, les Jaune et Noir sortent d’un succès face à sa bête noire, le Stade Toulousain. Toutefois, il faudra se méfier d’une équipe de l’Ulster blessé qui n’a remporté qu’une de ses six dernières rencontres. Et la coupe d’Europe est toujours une compétition primordiale pour les équipes anglo-saxonnes.

Sans Atonio, ni Bourgarit

Malgré ses deux dernières défaites, les Irlandais ont effectué de bonnes prestations de qualité face au Munster puis contre Trévise. Et La Rochelle de son côté va devoir opérer sans deux cadres sorties sur blessure face à Toulouse. Il s’agit de Uini Atonio et de Pierre Bourgarit. Le premier cité souffre d’une entorse au genou.

« Le ménisque a un peu grincé indique Sébastien Boboul face aux journalistes ce mercredi 11 janvier, mais c’est un joueur qui se remet vite. Il a l’habitude de ce genre de blessure. Son indisponibilité est évalué à environ 3 semaines, mais son retour se fera en fonction de ses sensations ».

Pour le talonneur rochelais, c’est plus grave. L’international français souffre quant à lui d’une rupture des ligaments croisés postérieurs. Il ne reverra pas les terrains avant au moins deux ou trois mois. Quentin Lespiaucq se positionne donc en numéro un pour le remplacer. Concernant Uini Atonio, c’est Thierry Paiva qui sera le pilier titulaire pour affronter l’Ulster. Il n’est pas impossible de voir Aleksandre Kuntelia, le jeune rochelais arriver dans la rotation à ce poste.

Levani Botia a également été ménager par le staff rochelais après avoir ressenti des douleurs aux côtes. Toutefois, sa présence dans le groupe ce week-end n’est pas remise en cause. Il ne serait pas surprenant de le revoir en 3e ligne, lui qui a donné satisfaction face au Stade Toulousain. Du côté des retours, La Rochelle enregistre celle d’UJ Seuteni, sorti d’une grippe. Le Samoan sera titulaire et devrait prendre place dans la ligne arrière, sûrement aux côtés de Jules Favre.

(Extrait vidéo) de la conférence de presse d’avant match avec Sébastien Boboul, Ultan Dillane et Thierry Paiva.

Les mauls, l’arme de l’Ulster

Défaits lors du match allée, les hommes de Dan McFarland n’ont plus d’autres choix que la victoire pour espérer la qualification dans cette compétition. C’est donc avec le couteau sous la gorge que les Irlandais vont débarquer à Marcel Deflandre.

« On les connaît. Leur point fort ce sont les mauls et les ballons portés. Je pense qu’ils vont vouloir nous déplacer et mettre beaucoup de rythme pour ouvrir des brèches dans notre défense. » Sébastien Boboul.

Et ce n’est pas le 3e ligne Ultan Dillane, repositionné en seconde ligne pour cette rencontre, qui dira le contraire. Le Rochelais les connait bien pour avoir évolué 10 ans en province irlandaise.

« On doit se rappeler du match aller et de la 2e mi-temps qu’ils ont faite. Ils sont capables de revenir à tout moment et ne rien lâcher jusqu’au bout ». Ultan Dillane.

Mais le groupe maritime monte petit à petit en puissance. C’est en tout cas le sentiment de Thierry Paiva. Chacun élève son niveau de jeu et l’effectif devient de plus en plus fort. Alors la victoire face à Toulouse est peut-être un déclic ? Pas pour le pilier Jaune et Noir.

« Je ne pense pas que le déclic vient de cette victoire. On aura le déclic le jour ou l’on réussira à faire un match constant et complet pendant 80 minutes. Cela n’a pas encore été le cas jusqu’à présent ». Thierry Paiva.

En cas de victoire, La Rochelle s’assurerait une qualification pour la suite de la compétition. L’objectif est maintenant de remporter les deux prochaines rencontres de Champions Cup afin de terminer premier ou second de la poule et ainsi être certains de recevoir pour les matchs couperets.


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