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Deux-Sèvres. Lancement des soldes, le retour de la chasse aux bonnes affaires

Ce mercredi 11 janvier est marqué par le début des soldes d’hiver. Attendues par les consommateurs, cette période est également importante pour les magasins et les boutiques. Des soldes cette année impactées par l’incertitude économique.

Malgré la conjoncture économique, les soldes restent un temps forts pour les vendeurs comme pour les clients.(©Illustration/Adobe Stock)

3, 2, 1 Soldez ! C’est l’un des premiers temps forts de l’année 2023. Les soldes d’hiver débutent ce mercredi 11 janvier à Niort dans les Deux-Sèvres comme sur l’ensemble de la France. Avec des réductions allant de 10 à 50% voire 70% par moment pour les dernières démarques, cette période est souvent attendue par les consommateurs.

Des soldes qui arrivent dans un contexte particulier entre crise énergétique et pouvoir d’achat en baisse.

Toujours rentable ?

Les soldes, est-ce toujours le moment de faire de bonnes affaires ? À priori, c’est le cas comme nous l’explique, Morgane Chataigner, vendeuse dans la boutique indépendante MONLOOK à Niort. « Cela vaut le coup, notamment sur les grosses pièces comme les manteaux ou les pulls par exemple ».

C’est également le moment où les magasins sortent des vêtements d’été. De quoi faire trouver de bonnes affaires avant les beaux jours à prix cassés. Et en parlant de prix, fort de son expérience que ce soit en boutique indépendante pour de grands groupes de prêt-à-porter, les prix ne sont pas gonflés avant les soldes.

« Je n’ai jamais vu un magasin, du moins pour ma part, gonfler les prix avant le début des soldes. Je pense que c’est un mythe et de fausses idées reçues. Le seul moment où les prix sont plus chers, c’est à la fin des soldes lorsque l’on bascule en promotion pour écouler les invendues. Mais les articles restent toujours moins couteux que le prix initial de vente ». Morgane Chataigner.

La période des soldes est, comme le souligne la vendeuse, le seul moment où l’on peut vendre à perte. « C’est-à-dire que le magasin est autorisé à vendre un produit en dessous de sa valeur initiale hors taxe préalablement acheté par la boutique ».

Des soldes dans le flou

Cette année, les soldes sont également marquées par la conjoncture économique. L’inflation et le pouvoir d’achat en baisse s’invitent. Si l’inflation n’a aucun n’impacte sur le prix de vente la gérante du magasin MONLOOK, Murielle Galleron, attend une belle fréquentation. « Le budget des ménages étant restreint, on a ressenti une baisse d’activité en temps normal. Je pense que les clients attendaient tout simplement les soldes pour pouvoir se faire plaisir ».

Elle explique que les prêts à porte ne sont pas considérés comme essentiels. « Forcément, on n’est pas la priorité des gens comme peut l’être la nourriture. En conséquence, on arrive en fin de course dans le budget des ménages ».

« On navigue quand même pas mal dans le flou avec la conjoncture économique actuelle ». Murielle Galleron. 

Quoiqu’il en soit, le premier week-end reste toujours un temps fort pour les magasins. « C’est une grosse charge de travail pour les vendeuses (sourire). Il y a ceux qui viennent dès le début des soldes pour avoir le plus de choix et ceux qui veulent faire les meilleures affaires. Ces personnes viennent généralement à la fin des soldes pour les dernières démarques », précise Morgane.

Toutefois, la fréquentation des premiers jours ne conditionne pas forcément la suite de cette période. Que ce soit pour les consommateurs ou les vendeurs, les soldes sont toujours attendues avec impatience. C’est donc l’heure des bonnes affaires.


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