Après le blocage des raffineries fin septembre, les syndicats SNU, CGT, FO et d’autres se sont réunis ce mardi matin à La Pallice suite à un appel à la grève lancé pour protester contre l’augmentation des salaires et défendre le droit de grève.
L’appel à la grève de Phillipe Martinez, secrétaire générale de la CGT, semble avoir été partiellement entendu ce mardi matin à La Pallice. Si les syndicats étaient bien présents pour protester contre l’augmentation des salaire, les manifestants eux n’étaient pas nombreux à se réunir.
Voir le live Facebook de la mobilisation.
Selon les premières estimations, entre 200 et 300 personnes étaient présentes sur place en écho à la manifestation nationale. Pour autant, cette manifestation pourrait être le début d’une longue série.
En début d’après-midi, une manifestation a été lancée à Paris avec comme chef de file, Philippe Martinez. Le secrétaire de la CGT a déclaré dans le cortège parisien qu’« il y aura des suites » après cette mobilisation interprofessionnelle lancée par plusieurs organisations syndicales. Affaire à suivre.
Dans le sillage de la crise des carburants…
Dans ce contexte d’inflation galopante, les syndicats veulent réagir et la grève semble être le meilleur moyen pour eux de faire valoir le droit des salariés. Une grève, couplée d’une manifestation nationale, qui s’inscrit complétement dans le sillage de la crise des carburants.
Ce matin, ils étaient entre 200 et 300 personnes à se mobiliser à La Pallice. Le cortège est parti aux alentours de 10h30 de la place du marché et a pris possession des lieux pour mobiliser le maximum de salariés.
Au niveau national et également régional, des perturbations sont donc constatées dans les secteurs mobilisés : dans les transports, à l’école, dans la fonction publique, dans les centrales nucléaires ou encore dans les transports routiers.
Les revendications ? Les manifestants demandent avant tout une hausse des salaires face à l’inflation et marque leur opposition face aux réquisitions de raffineries. La réforme des lycées professionnels est également dans le viseur des manifestants.
Autres points de tension : le droit de grève, la réforme des retraites, le 49-3, etc. Mais cette manifestation nationale aura-t-elle un impact sur les futures prises de décision du gouvernement ?
Pour rappel, plus de 150 points de rassemblement sont prévus en France, selon la CGT. À midi, le ministère de l’Éducation a fait état d’un taux de grévistes de 5,67% (22,94% dans les lycées professionnels).
Un véritable bras de fer ?
Toutefois, selon une enquête Elabe pour BFMTV publiée ce mardi, 49% des sondés disent désapprouver cette journée de mobilisation, contre 39% qui la soutiennent.
Ils sont également 48% à être hostiles au mouvement de grève dans les raffineries Total, une hausse de 8 points en une semaine. 60% des sondés disent soutenir les réquisitions intervenues depuis la semaine dernière dans les raffineries.
Sondage réalisé par Internet du 16 au 17 octobre à partir d’un échantillon de 1002 personnes représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Les Français, qui font face aux pénuries de carburant et à un coût de la vie élevé, seraient résignés d’après Frédéric Dabi, directeur général « opinion » pour le groupe Ifop. Des propos qui pourraient expliqué la faible mobilisation de ce mardi matin à La Pallice. Alors, une mobilisation d’ampleur ne serait donc pas pour demain ?
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