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Île de Ré Galop, toujours de la convivialité sous le sabot des pur-sangs

Dimanche 1er mai, la première écurie de territoire Île de Ré Galop a réuni ses partenaires et les membres de l’association autour des chevaux en activité, ou néo-retraité.

Royal Vati et Capucine Nicot.
Royal Vati et Capucine Nicot. (©Yannick Picard)

Tout était au rendez-vous pour ce jour de fête du travail 2022, entre Saint-Clément-les-baleines et les Portes-en-Ré : le soleil, de superbes chevaux, leurs aficionados aux yeux qui pétillent et surtout la convivialité.

Île de Ré Galop, c’est une formidable aventure débutée quelques années en arrière et portée par deux petits bouts de femmes : Capucine Nicot, Cravache d’Or cinq années consécutives et championne du monde des cavalières et Véronique Vigouroux, nez hors pair pour dénicher le pur-sang qui emmènera vers la victoire la casaque de l’écurie Rétaise.

« Se retrouver autour des champions »

Sans oublier une association composée de souscripteurs de la première heure et désireux d’accompagner dans le développement cette toute première écurie sur le territoire. « Nous avons décidé de ce moment de convivialité il y a juste une semaine. Nous avons besoin de nous retrouver autour de nos champions », explique Patrick Bouraine, le président de l’association.

Chaque membre présent y va de son commentaire au sujet du galop du champion Royal Vati. Notamment Xavier de Boissard fidèle de la première heure et à l’œil tout particulièrement affûté.

J’aime les courses. Je suis un homme de cheval. Ce qui se passe ici dans cette écurie, c’est bien. Il faut des grandes écuries, mais des plus modestes également. Les courses c’est comme le vin de Bordeaux. Il faut des Pétrus. Mais si on ne peut pas s’offrir certains Bordeaux et bien tout s’arrêtera. Ici c’est du local de chez local ». Xavier de Boissard

Si Royal Vati engagé prochainement à Chantilly ou à Royan est à fleur de peau, Prophets Pride qui a raccroché dernièrement est toujours bon pied bon œil. Passer une retraite bien méritée les sabots sur la plage, il y a pire. Il faut en convenir.

Depuis plusieurs semaines le radar de Véronique Vigouroux scrute les courses à réclamer (courses où tous les chevaux participant peuvent être achetés N.D.L.R), « notre but c’est de racheter un galopeur d’ici à cet été. Mais également un second pour la fin de l’année. Autre rendez-vous important, notre rassemblement annuel en juillet de l’ensemble de nos partenaires ».

Quelques années en arrière un certain Édouard de Rothschild, président de France Galop s’y était invité en toute discrétion.

Royal Vati est au top

Côté piste, c’est Capucine qui colle, « avec deux secondes places consécutives, Royal Vati est au top. S’il court à Chantilly il devrait être monté s’il est disponible par Alex Roussel. Si c’est à Royan ce sera le jeune jockey de l’île, Damien Morin qui l’emmènera. D’ailleurs comme pour les autres courses qui se disputeront dans le sud-ouest ».

La jeune femme confirme l’intention pour l’écurie d’acquérir cette année deux nouveaux galopeurs avec cette spécificité, « il faut trouver le bon cheval capable à la fois de courir sur herbe et sur piste en sable fibré l’hiver. C’est plus compliqué ».


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