Cette année, le troisième trimestre n’est pas vraiment porteur de bonnes nouvelles. Après une saison estival mitigée, la courbe du chômage repart à la hausse en Charente-Maritime.
En Charente-Maritime, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a progressé en moyenne de 2,1 %,entre juillet à septembre. Des chiffres publiés par Pôle emploi le 26 octobre dernier.
Sur le troisième trimestre, il serait 27 370 à rechercher un job, soit une augmentation de 560 demandeurs sur un trimestre. En revanche, cette statistique diminue de 11,2 % en un an.
Pourtant, le nombre de demandeurs d’emploi est également stable au troisième trimestre avec une baisse de 7,1% sur un an selon la Direction des statistiques du ministère du Travail (Dares).
Un retour de bâton ?
On pensait connaître une période de reprise de l’activité professionnelle, pourtant, la Charente-Maritime connaît une petite baisse de régime en ce troisième trimestre de l’année 2022.
Le nombre de chômeurs augmentent légèrement, ce qui n’était pas arrivé depuis le printemps 2020 et tout au long de la crise sanitaire. En Nouvelle-Aquitaine, le constat est similaire. Les demandeurs d’emploi augmentent et font gonfler les chiffres du chômage.
Mais cette baisse a-t-elle un lien avec la conjoncture actuelle ? Inflation, prix de l’essence, guerre en Ukraine…Des facteurs qui poussent les entreprises à revoir leur stratégie en matière de recrutement.
Par ailleurs, l’inflation a encore accéléré en octobre, les prix ont augmenté de 6,2% sur un an. Ce niveau d’inflation n’a jamais été vu depuis 1985, soit 37 ans.
Elle serait en lien à l’accélération de la progression des prix de l’énergie, de l’alimentation et des produits manufacturés d’après l’Institut national de la statistique et des études économiques.
Les prix de l’énergie ont également augmenté de 19,2% contre 17,9% en septembre. La Charente-Maritime est donc à l’image de la situation au niveau national.
Le nombre moyen de demandeurs d’emploi en catégorie A a diminué dans six régions de France métropolitaine et augmenté dans les sept autres régions (entre -1,9% dans les Hauts-de-France et +2,6% en Bretagne).
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