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Charente-Maritime. En excès de vitesse et enceinte de 8 mois, elle finit dans un rond-point

La gendarmerie de la Charente-Maritime a été confrontée le 4 novembre dernier à une conductrice en excès de vitesse. Refus d’obtempérer et délit de fuite, les forces de l’ordre retrouvent l’automobiliste immobilisée après le survol d’un rond-point alors qu’elle était enceinte de 8 mois.

La conductrice était au volant de cette BMW. (©gendarmerie de la Charente-Maritime).

Vendredi 4 novembre dernier, les gendarmes de la Charente-Maritime ont eu a fait à un sacré spécimen. Alors en infraction à grande vitesse, une femme au volant d’une berline allemande grise devra répondre à de multiples infractions commises sur la RN 10 au niveau de Jonzac.

Récit d’une histoire rocambolesque et non sans surprise de la BMO (Brigade Motorisé) de Jonzac, alors en patrouille.

Excès de vitesse et délit de fuite

Encadrée par deux motocyclistes de la BMO de Jonzac après un gros excès de vitesse sur la RN 10, une conductrice peu impressionnée préfère laisser parler la puissance de sa BMW que d’obtempérer. Un dépassement du premier motard par la droite et l’automobiliste se lance dans « une course folle au cœur d’une circulation dense », rapporter les gendarmes.

L’inconscience de « Jessie » (nom d’emprunt donné à la contrevenante) n’altère pas le jugement de nos 2 camarades qui, ayant relevé la plaque d’immatriculation et pour la sécurité de tous, stoppent la poursuite.

Sortant de la RN 10, qu’elle n’est pas la surprise des forces de l’ordre lorsqu’ils constatent une BMW à l’arrêt. Le moteur fumant, la conductrice a terminé sa course par un accident en survolant un rond-point. « Aucun doute, le chemin le plus direct n’est pas toujours le plus prudent ».

Enceinte de 8 mois

La gendarmerie procède donc au contrôle de la « chauffarde », et ils ne vont pas être au bout leur surprise. Les motards constatent que la conductrice est enceinte de 8 mois. Elle est donc évacuée en urgence par les pompiers après avoir cru que cette dernière perdait les eaux.

« Ce n’était manifestement pas le cas, mais gageons que lorsque l’on conduit sous l’emprise de stupéfiant, on peut en perdre ses moyens », raconte la gendarmerie.

Et ce n’est pas tout. La contrevenante n’avait par ailleurs jamais passé le permis de conduire. « Enfin aussi déroutante que soit cette intervention, sachez que la maman et le bébé se portent bien », ont conclu les autorités de gendarmerie.


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