Ce lundi 7 et mardi 8 novembre, la Région Nouvelle-Aquitaine et Keolis Littoral ont mené une action de sensibilisation auprès des collégiens d’Aigrefeuille-d’Aunis sur le port de la ceinture dans les cars scolaires.
Elle est obligatoire dans les voitures, mais elle l’est également dans les cars, bus et autres transports en commun. Il s’agit de la ceinture de sécurité. Durant deux jours, ce lundi 7 et mardi 8 novembre, les élèves de 6e des collèges André Dulin et Saint-Sacrement d’Aigrefeuille-d’Aunis ont participé à une action de sensibilisation sur le port de la ceinture de sécurité.
Si en voiture les mœurs ont évoluées, dans les bus, les mentalités ont encore du chemin parcourir. C’est en tout cas ce que nous explique Francis Jacob, consultant pour Agora Formation.
« C’est devenu un réflexe dans les voitures, dans les car absolument pas. Il y a une statistique nationale disant que moins de 5% des moins de 19 ans s’attachent dans les transports en commun. La ceinture est apparue plus tard dans les bus que dans les voitures, mais je pense que c’est plus une question d’habitude. »
Voir le reportage.
Simulation d’un accident
Et pour sensibiliser aux mieux ces jeunes, Francis utilise un exercice pour le moins particulier. Et ce, à l’aide d’un bus unique qui l’est tout autant.
Ce car est unique en Europe. Il est capable de simuler un accident avec des passagers à l’intérieur en se couchant sur le flanc. L’idée est de leur faire prendre conscience de l’importance du port de la ceinture de sécurité. » Francis Jacob.
Un exercice dans des conditions quasi réelles, mais qui pour le coup fonctionne plutôt bien auprès de ces jeunes.
La situation est au plus proche de la réalité avec la vitesse en moins et la sécurité en plus. Les enfants prennent conscience de la ceinture de sécurité. Elle est d’autant plus importante qu’à partir de la 6e ils sont responsables de mettre leur ceinture et non plus leurs parents ».
Dans la peau d’un conducteur
Ce car là, lui, ne se renverse pas, mais il est tout aussi important dans le processus pédagogique mené par la Région Nouvelle-Aquitaine et Keolis Littoral.
Dans ce car, on leur explique les règles de bases de vie dans un bus. On leur rappelle les principes de sécurité, de ne pas se lever en plein trajet, mais aussi le respect envers le conducteur. » Mathieu Lilian.
Les formateurs, à l’image de Mathieu Lilian, abordent également la notion d’angles morts. Et après une simulation d’accident, les élèves se sont mis dans la peau d’un conducteur.
On veut leur montrer que le conducteur a une vision réduite au volant d’un bus. Un petit bonhomme est installé devant le bus afin qu’ils puissent de rendre compte qu’un chauffeur ne peut pas le voir par exemple. »
Cette notion d’angle mort peut paraître floue chez certains collégiens. Et bien pas tant que cela. Si la plupart savent ce qu’est un angle mort, en revanche, nombreux sont ceux à ne pas en prendre conscience. Mais cette journée d’action est aussi faite pour cela.
C’est là où ils sont le plus surprenants. Donc en se mettant à la place du conducteur, ils arrivent à mieux se rendre compte qu’on ne voit pas forcément les différents camarades autour du véhicule. En ce sens, la sensibilisation fonctionne parfaitement. »
Entre exercices théoriques et pratiques, près de 250 élèves ont participé à cette action de sensibilisation. Durant le 1er trimestre de l’année scolaire 2022/2023, ce ne sont pas moins de 25 collèges qui ont eu recours à cette journée d’action, soit environ 3 575 collégiens au total.
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