Société, Vie des communes

A Marans, des élus et le PNR ont accueilli la première pénichette 100 % électrique

Samedi 1er octobre, dans la matinée, des élus et de nombreux membres du Parc naturel régional du Marais Poitevin ont inauguré la première pénichette électrique sur le port de Marans.

Cet article est accompagné d’un reportage vidéo.

Le coût total de l’opération revient à 681 500 euros. (©AntoineColin)

Sous une fine pluie d’automne, des élus de la Communauté de communes de l’Aunis Atlantique et des membres du Parc naturel régional Marais Poitevin, accompagnés de leur président, Pascal Duforestel, ont débarqué avec une trentaine de touristes, samedi 1er octobre, sur le port de Marans.

Un rassemblement qui fait suite à la mise à l’eau de la première pénichette électrique destinée à proposer des balades sur la Sèvre entre Niort et Marans.

Voir le reportage.

Une nouvelle pierre à ajouter à l’édifice touristique de l’Aunis Atlantique et de la Sèvre Niortaise qui compte bien redonner du dynamisme aux bords de ce fleuve incontournable et riche en patrimoine.

Un projet ambitieux et écologique

Malgré un faux départ l’été dernier, le PNR Marais Poitevin, la CDC Aunis Atlantique, la CA du Niortais et les trois départements de la Vendée, des Deux-Sèvres et de la Charente-Maritime ont mis la main à la poche pour faire naître ce projet.

Et ils n’ont rien lâché. Au contraire, les collectivités territoriales du Marais Poitevin se sont mis en ordre de marche pour relancer la navigation touristique sur la Sèvre entre Niort et Marans.

C’est un projet assez ancien puisque Bernard Ferrier l’avait monté pendant son mandat en 2008. Il a été avec plusieurs départements, le PNR et les CDC de Niort et de l’Aunis Atlantique donc ça va forcément nous apporter de l’attractivité touristique sur la ville de Marans mais aussi la ville de Niort et toutes celles situées entre les deux », explique Jean-Marie Bodin, maire de Marans.

Cette embarcation est 100 % électrique, alimentée par des panneaux solaires disposés sur le toit, elle permettra à ses locataires d’être en totale autonomie.

Le maire de La Grève-sur-Mignon, Roland Gallian, échange avec un ingénieur de la société de fabrication Navi Watt, en charge de la construction de deux pénichettes. (©AntoineColin)

Même si les panneaux photovoltaïques ne pourront pas alimenter à eux seuls la pénichette, elle pourra être rechargée sur des bornes de recharge électrique qui seront bien évidemment disposées le long du fleuve.

Ainsi, les élus et les partenaires de ce projet porté par ce bateau d’une quinzaine de mètres de long pourrait bien révolutionné le tourisme fluvial dans la région.

C’était surtout important de mettre en valeur la Sèvre. Des pontons, il va y en avoir tout le long du fleuve. Il va aussi y avoir des boucles-vélo associé à ce projet. Ca va permettre aux touristes de pouvoir découvrir le patrimoine du marais et de ses villes et communes », ajoute le vice-président de la CdC Aunis Atlantique.

Avec deux cabines, une salle de bain, un WC et une salle à manger, transformable en chambre à coucher, cette pénichette assurera un confort certain à ses passagers et pourra accueillir au total 6 personnes.

Ainsi, le projet répond à une demande très précise et grandissante des plaisanciers qui pourront la réserver dès le printemps prochain.

Aujourd’hui, on est face à la première pénichette mais j’espère qu’on va avoir une mini-flotte de pénichettes qui vont pouvoir sillonner la Sèvre », espère Jean Marie Bodin.

Repoussé, redimensionné, puis freiné par la crise sanitaire, ce projet de pénichette 100 % électrique a finalement pu voir le jour. Un deuxième bateau devraient être livré dans les prochaines semaines. Coût total de l’opération : 681 500 euros.


[the_ad id= »2951″]