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Basket. Coupe de France. Stade Rochelais Rupella : la marche était encore trop haute contre Boulazac.

Le Stade Rochelais Rupella perd son 64e de finale de Coupe de France face au pensionnaire de Pro B, Boulazac, 78-93.

Cet article est également constitué des réactions vidéo des coaches à voir en bas de page.

Arnaud Thinon et ses coéquipiers ont regardé dans les yeux les joueurs de Boulazac. (© Corentin Cousin)

Il n’y a pas eu de miracle sur le parquet de la salle Gaston Neveur à La Rochelle en Coupe de France pour le Stade Rochelais Rupella. Les maritimes s’inclinent logiquement 78-93 contre une équipe de Pro B intrinsèquement plus forte. Toutefois les hommes de François Sence n’ont pas à rougir de leur prestation.

Ce n’était que le premier match et déjà de belles choses ont été proposées dans le jeu. Les Rochelais ont su tenir la dragée aux périgourdins durant plus d’une mi-temps.

Droit dans les yeux

Les premières balles étaient difficiles et glissantes. C’est la reprise pour tout le monde et les deux minutes à l’entame du coup d’envoi coutent cher à Rupella en encaissant un 6-0 d’entrée. Mais c’était sans compter sur les shooters d’élite rochelais Arnaud Thinon, Gaétan Clerc ou encore Desmond Quincy-Jones pour lancer La Rochelle une bonne fois pour toutes.

Rupella sort la tireuse à trois et inflige un 16-3 en l’espace de 3 minutes. Dans la peinture, les deux nouveaux garde-côte rochelais Ruphin Kayembe et Norville Carey nettoient tout grâce à leur densité physique. De son côté, Boulazac est maladroit et n’arrive pas à ajuster la mire.

Malgré quelques imprécisions dans les passes par manque d’automatisme, le jeu rochelais reste fluide et La Rochelle perturbe Boulazac qui déjoue. François Sence alterne intelligemment le jeu entre tir ouvert et jeu au poste bas. La Rochelle mène la danse, 23-19 à la fin du premier quart.

Dans ce second quart d’heure, les Jaune et Noir continuent de caracoler en tête au tableau d’affichage, mais les périgourdins se rapprochent dangereusement. Pourtant solide durant les 15 premières minutes, Rupella se fait prendre en back-door à cause d’incompréhension défensive. Le BBD sent que La Rochelle observe une petite baisse de forme et en profite pour grignoter point par point le retard accumulé.

Désormais les hommes du coach Nikola Antic anticipent les systèmes rochelais qui se traduisent par des pertes de balle et transformés en point. Ce qui permet à Boulazac de reprendre l’avantage à la mi-temps 47-44. Une première depuis le début du match et le 6-0 infligé.

À l’usure

Au retour des vestiaires, les joueurs du capitaine Thinon peinent à retrouver de l’efficacité offensive. Ils font des fautes et encaissent un 7-0 d’emblée.  Il faudra attendre 2’30 minutes pour voir Norville Carey stopper l’hémorragie. 55-46 à 6’30 de la fin du 3e quart. Le jeu rochelais est plus haché et les tirs n’ont plus la même réussite.

Précipitation dans les transmissions, La Rochelle gâche des munitions. La fatigue physique se fait ressentir après la grosse débauche d’énergie de la première période. Il faut dire que le pensionnaire de Pro B a monter d’un cran le curseur de l’intensité en s’appuyant sur la réussite de Bathiste Tchouaffé et Chris-Ebou Ndow. Moins 13 points à 4’30 de la fin du 3e quart.

Sans solutions offensives La Rochelle force les passes tandis que Boulazac maintient la dizaine de points d’écart 55-65. Mais les joueurs du Périgord laisse trop de shoots ouverts à Rupella que Quincy-Jones et Antoine Dudit s’empressent de transformer en trois points.

Ruphin Kayembé sous le panier et le sérial shooteur Quincy-Jones sur le buzzer permettent à La Rochelle de passer en dessous de cette barre des 10 points d’écart et ramènent le Stade Rochelais à 63-69 avant l’ultime quart temps.

Dans une ambiance survoltée, François Sence décide de jouer la carte de la presse tout terrain pour couper le jeu rapide périgourdin. Un choix qui s’avère payant puisque les maritimes recollent à -3 points. La confiance change alors de camps tout à coup grâce à un shoot puis un contre de Franck Seguela. 66-69 et il reste moins de 6 minutes.

La bonne lecture de jeu du nouveau meneur fraîchement arrivé à l’intersaison Antoine Dudit continu de mettre La Rochelle dans l’avancée. Alors Boulazac défend à l’image de ce qu’il se fait en Pro B, fort et solide, et gène Rupella dans son jeu de pénétration au cercle. La réussite extérieure fuit toujours les rochelais jusqu’à temps qu’Arnaud Thinon, en bon capitaine sort un tir venu de nulle part. Moins 4 points pour La Rochelle, 73-77 à 3’52 du terme.

Les deux équipes sont dans la pénalité et les lancers francs réussis de Norville Carey rapprochent un peu plus Rupella. Mais Wright et Tchouaffé douchent la salle Gaston Neveur à trois points. S’ensuit une séance de tirs extérieurs en réponse de part et d’autre. À ce petit jeu, c’est Boulazac qui a le dernier mot, 78-86 à l’entrée du money time.

Les cinq fautes d’équipe handicapent plus La Rochelle que Boulazac qui provoque plus que les locaux et sont donc récompensés sur la ligne des lancers. Avec 12 points d’avance à 40 secondes du terme, les espoirs rochelais s’envolent. Score final 78-93 en faveur de Boulazac.

Voir les réactions :

Réaction de François Sence – Stade Rochelais Basket

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Réaction de Nikola Antic – Boulazac Basket Dordogne

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