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Pouvoir d’achat. Les sénateurs vont maintenant s’attaquer aux « superprofits » des grands groupes

A compter de ce lundi 1er août c’est au tour du Sénat d’examiner en première lecture le Projet de budget rectificatif et notamment la question relative à l’imposition des « superprofits » des grandes entreprises.

Électricité en hausse ce 1er février 2022
Une renationalisation d’EDF discutée au Sénat à partir de ce lundi 1er août et évaluée à 9,7 milliards d’euros. (©Ludovic Sarrazin, illustration).

Examen marathon pour les sénateurs avec l’examen en première lecture du projet de budget rectificatif qui englobe le deuxième volet des mesures concernant le pouvoir d’achat mais aussi la taxation des « superprofits » des grandes entreprises.

Le Sénat devra plancher pendant seulement deux petits jours sur le bouclier tarifaire sur l’énergie, la renationalisation à 100% d’EDF avec un budget de 9.7 milliards d’euros et la revalorisation du point d’indice des fonctionnaires. Mais aussi sur le plafond à 7 500 euros des heures supplémentaires, la suppression de la redevance audiovisuelle

Une taxation exceptionnelle portée par la gauche

La Haute assemblée devra débattre sur la taxation des « superprofits » comme ceux de TotalEnergies mais aussi Engie ou encore le transporteur CMA CGM. Une taxation exceptionnelle que veut porter la gauche et le groupe centriste à hauteur de 20%.

Il y a peu de chance pour ceux qui la réclament que cette taxe soit votée, la majorité au Sénat étant majoritairement de droite. Une taxation dont Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, ne veut pas entendre parler, « je préfère que les entreprises contribuent directement plutôt que de prélever à nouveau une taxe .C’est une espèce de réflexe pavlovien en France dès qu’il y a une difficulté une taxe, dès qu’il y a un bon résultat une taxe, dès qu’il y a un problème une taxe. Nous avons le taux de prélèvement obligatoire le plus élevé des pays développés, je pense que ce n’est pas un motif de fierté pour nous et que ça n’est pas la bonne voie. Les entreprises peuvent et doivent contribuer autrement je l’ai déjà dit par des soutiens directs au pouvoir d’achat des Français ».


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