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Niort. Ce conducteur alcoolisé pensait passer entre les mailles du filet grâce à un bain de bouche

Ce vendredi novembre, les gendarmes des Deux-Sèvres ont été confrontés à un automobiliste en excès de vitesse sur la RN 10. Le conducteur avait pris le soin d’user d’un bain de bouche pour contourner le test d’alcoolémie sans penser au test de stupéfiants.

Plutôt que de prendre un bain de bouche pour contourner les contrôles d’alcoolémie des gendarmes, le mieux est encore de ne pas boire lorsque l’on prend le volant. (©AdobeStock/Illustration)

Vendredi 11 novembre, vers 17 heures, un conducteur circule l’esprit léger, mais le pied lourd sur la RN10 du côté de Limalonges (79). C’est un jour férié, aucun risque de se faire pincer.

Mais les motards sont toujours là quand on ne les attend pas. « Bob est contrôlé à 155 km/h pour une vitesse limitée à 110. Il va devoir s’expliquer », décrit sur leur page Facebook, la gendarmerie des Deux-Sèvres.

Négatif, puis positif

Les gendarmes soumettent le conducteur au dépistage de l’alcoolémie qui se révèle être positif. L’automobiliste est alors surpris et affirme aux forces de l’ordre « qu’il a bien pris garde de ne pas consommer de l’alcool avant de prendre le volant ».

C’est donc à ce moment-là que la gendarmerie procède à un deuxième test qui « ô bonheur pour lui, se révèle négatif », précisent-ils. Positivement négatif ou négativement positif, on ne sait plus vraiment. Mais les motards ne sont pas au bout de leur surprise.

 

Un faux positif ?

« Bizarre, bizarre cette histoire. Bob aurait-il ingurgité une potion pour leurrer les forces de l’ordre ? » Dubitatifs, les gendarmes soumettent alors le conducteur au dépistage salivaire, pour la consommation de drogue.

Stupéfiant, le test se révèle quant à lui positif. Le contrevenant est donc contraint d’avouer. « Consommant quelques drogues, il avait pris soin de prendre un bain de bouche pour fausser les instruments de mesure en cas de contrôle ».

Un subterfuge maladroitement pensé qui aura eu au moins le mérite de tordre le cou à une idée reçue. En règle générale, les contrôles salivaires ne mentent jamais et ne laissent aucune chance aux délinquants de la route.

Pour preuve, les gendarmes rapportent qu’une « vingtaine de minutes plus tard, c’est à Melle qu’un autre Bob est contrôlé positif aux stupéfiants… et à l’alcoolémie. Mais l’histoire ne nous dit pas si le taux de 1,32 gr/l affiché était fait pour tromper ces gens de la maréchaussée ».


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