Mardi dernier, les gendarmes de Niort ont interpellé trois jeunes individus qui, dans la soirée du 23 mai, à Aiffres, avaient tendu un guet-apens à un homme qui pensait avoir affaire à une femme jointe sur un site de rencontres pour une relation tarifée.
Leur mécanique était bien rôdée. Tout laissait à penser à une possible histoire d’amour. Pourtant, elle se termine en agression. Un quadragénaire a été victime, au mois de mai dernier, d’un guet-apens.
Trois individus leur ont fait miroiter une rencontre pour une relation tarifée, qui n’avait d’objectif que de le dépouiller. Sur place, la victime est agressée et molestée par trois individus cagoulés avant de se faire voler son portefeuille.
Les trois suspects ont été interpellé mardi dernier par les gendarmes de Niort. Ils ont été condamné devant le tribunal pour avoir agressé et dérobé de l’argent à la victime.
L’appât du net
Ils pensaient faire une belle rencontre. Et pourtant. Cette histoire n’a pas très bien terminée pour cet homme originaire des Deux-Sèvres.
Après avoir échangé par messages avec ce qu’il pense être une « femme », le quadragénaire décide de rencontrer celle qui partagera peut-être un bout de sa nuit.
Malheureusement, un faux profil leur a joué un vilain tour et n’était pas là pour du sexe mais plutôt pour les dépouiller. A son arrivée, trois individus cagoulés l’attendent dans un coin isolé d’Aiffres et l’aveuglent avec du gaz lacrymogène.
Si au départ, la victime arrive à se défaire de ses agresseurs, ils finissent par le rattraper pour le molester et lui voler son portefeuille avant de disparaître.
Quelques temps plus tard, le quadragénaire, victime de vol avec violence et d’usurpation d’identité, dépose alors plainte à la gendarmerie et des investigations vont être lancées par les gendarmes de Niort.
Une enquête qui a mené tout droit à l’interpellation de d’un Parthenaisien et de deux Niortais âgés de 20 ans et un Parthenaisien, âgés d’à peine 20 ans.
Les trois délinquants ont été immédiatement placés en garde à vue avant d’être auditionnés. Ils ont rapidement reconnu les faits reprochés.
Conséquence : le 29 septembre dernier, le tribunal les a condamné à de la prison avec sursis dans le cadre de la procédure de reconnaissance préalable de culpabilité.
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