En pleines négociations au parlement du projet de loi « pouvoir d’achat », Olivier Véran, nouveau porte-parole du gouvernement et ministre en charge du Renouveau démocratique s’est déplacé à La rochelle pour discuter et recueillir les doléances des salariés de Sélenium Médical.
Après une visite rapide des installations high-tech de l’entreprise Sélénium Médical de La Rochelle, spécialisée dans l’injection plastique, le traitement et l’emballage des dispositifs médicaux, le ministre, accompagné du directeur du site François Peu Duvallon, s’est réuni avec quelques salariés en compagnie de la presse mais aussi du préfet de la Charente-Maritime Nicolas Basselier et des deux nouveaux députés de la majorité présidentielle du département, Christophe Plassard et Anne-Laure Babault.
Faire remonter à Paris
Objet de cette réunion : Ecouter les salariés et discuter avec eux de leur pouvoir d’achat et des problématiques de vie rencontrées. « C’est vraiment la façon dont j’ai envie d’aborder cela en faisant des déplacements toutes les semaines sur tout le territoire national sur ces thématiques d’actualités et faire remonter à Paris. C’est être capable de faire un retour à la suite de cette réunion et leur dire non seulement on vous a écouter mais voilà ce que l’on en fait. Car les gens n’ont plus envie qu’on les écoute et qu’ensuite on passe à autre chose », souligne Olivier Véran.
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Trois sujets importants ont été soulevés et sont revenus en boucle pendant cette heure d’échange ; les salaires, le coût de l’énergie et de l’alimentation, les déplacements, le prix des logements et la difficulté de se loger à La Rochelle.
Olivier Véran a voulu rassurer et dire que le Gouvernement était à la tâche mais qu’aujourd’hui la balle était dans le camp des parlementaires. « Le texte est au Parlement et il ne vous aura pas échappé que l’on a un Parlement qui est un parlement fort puisque c’est un Parlement qui doit voter dans une situation de majorité relative donc si les parlementaires décident que pour eux c’est un point très important, le Gouvernement est ouvert », explique le ministre.
Et quant au relevé du plafond des heures supplémentaires défiscalisées, jugé par certains comme un appel du pied aux Républicains, « C’est d’abord la main tendue aux français. Vous avez des français qui votent à gauche et qui considèrent que les heures supplémentaires c’est compliqué et si elles étaient un peu mieux payer ce serait mieux », se défend Olivier Véran.
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