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Influenza aviaire : 187 communes de Charente-Maritime classées en zone à risque

Le nombre de cas d’influenza aviaire en élevage et dans la faune sauvage est en forte augmentation ces dernières semaines en France Métropolitaine. La Charente-Maritime n’y échappe pas. Un renforcement de la surveillance et des mesures de protection est par conséquent mis en place.

La préfecture de la Charente-Maritime renforce ses mesures sur les élevages de volailles. (©Illustration / adobestock).

Au vu de l’évolution défavorable de la situation, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, a décidé de relever le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national. Depuis le 2 octobre dernier, la France est donc passé du risque « faible » à « modéré » concernant l‘influenza aviaire.

De ce fait, ce changement s’accompagne d’un renforcement de la surveillance des élevages de volailles et des mesures de protection. Et la Charente-Maritime est elle aussi concernée.

Baisse des températures en cause

La baisse des températures et le début des migrations font craindre une nouvelle augmentation du risque de contamination des élevages.

En Charente-Maritime, 187 communes proches de la côte sont classées en zone à risque particulier (ZRP). Ces dernières sont notamment exposées, car elles sont très fréquentées par les oiseaux sauvages.

Ce sont des zones humides, traversées par les couloirs de migrations des oiseaux sauvages ». Préfecture de la Charente-Maritime. 

Des mesures en conséquence

Afin d’améliorer la protection des élevages, les mesures de prévention sont renforcées. Elles se traduisent notamment par la mise à l’abri qui devient obligatoire pour les volailles qu’elles appartiennent à un élevage commercial ou une basse-cour. Les rassemblements pour présentation d’oiseaux ou les marchés sont aussi interdits. Une dérogation pour être faite quand il n’y a qu’un seul détenteur et/ou vendeur.

Le lâcher de gibiers dans ces communes est également proscrit sauf sur dérogation. Cette dernière ne pourra être acceptée qu’après une demande d’autorisation de transports des gibiers et la visite d’un vétérinaire attestant la bonne santé des oiseaux.

Ces deux mesures concernent les zones à risque particulier. Dans le reste du département, la surveillance quotidienne dans les exploitations commerciales est accrue. Les lâchers de pigeons sont interdits sauf à proximité des pigeonniers.


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