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Deux-Sèvres. Gibiers kamikazes dans nos campagnes, les gendarmes appellent à la vigilance

Les gendarmes des Deux-Sèvres ont lancé un appel à la prudence envers les automobilistes. Pour cause, deux conducteurs ont chacun percuté un sanglier ce week-end.

Les sangliers peuvent provoquer de graves accidents, en témoigne la carrosserie de cette voiture. (gendarmerie des Deux-Sèvres).

Plus de peur que de mal pour ces deux automobilistes qui ont fait une rencontre pour le moins fortuite ce week-end. C’est en tout cas ce que rapporte la gendarmerie des Deux-Sèvres. Les forces de l’ordre appellent à la plus grande vigilance sur les routes en pleine saison automnale. En effet, les traversées de gibier sont particulièrement fréquentes en automne.

En conséquence, les gendarmes invitent les conducteurs à réduire la vitesse dès que le panneau de signalisation « Danger – Animaux sauvages » se présente. Mais aussi de surveiller les bas-côtés et de ralentir même en l’absence de signalisation dans les massifs forestiers. Enfin, les forces de l’ordre expliquent que les cervidés et sangliers se déplacent souvent en groupe. « Un animal peut donc en cacher un autre ».

Attention animaux sauvages

Il y a sur les routes de campagne deux-sévriennes des rencontres dont certains se passeraient volontiers. Et il en va ainsi du sanglier.

« Un animal à l’odorat remarquable qui manque toutefois de flair quand il s’agit de sentir le danger. Bien des automobilistes peuvent malheureusement en témoigner, comme en ce week-end écoulé », racontent les gendarmes sur leur page Facebook.

Vendredi soir à Bressuire, un sanglier « kamikaze » se jette sous les roues d’une voiture qui ne peut éviter la collision. Cette dernière termine alors sur le bas-côté de la chaussé. « Une grosse frayeur et quelques contusions pour la conductrice, mais un choc fatal pour l’animal » précisent-ils.

Deux jours plus tard, dimanche en début de matinée, du côté de Champdeniers, c’est au tour d’un autre automobiliste d’être surpris par la traversée d’un sanglier. « Le conducteur donne un coup de volant et perd le contrôle de son véhicule qui s’immobilise après quelques tonneaux ».

Cette fois-ci l’animal n’a pas demandé son reste et s’est évanoui dans la nature laissant derrière lui de la tôle froissée et un conducteur qui roulait sans permis. « Alors que ce soit à la nuit tombée ou tôt dans la matinée, prenez garde à ce cochon de sanglier, à ce groin qui manque de nez ».

Si les gendarmes ne manquent, certes, pas d’humour, il s’agit avant tout d’une alerte et d’un appel à la plus grande prudence afin d’éviter le drame.


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