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Dans son journal, Lutte ouvrière dénonce la suppression de certaines boîtes aux lettres près de Surgères

Depuis la suppression de plusieurs boîtes aux lettres dans la commune de Surgères par La Poste, de nombreux habitants se disent mécontents de la situation. Lutte ouvrière s’est emparé du sujet.

Lutte Ouvrière a consacré un article sur le sujet de la suppression des boîtes aux lettres à Surgères.(©AdobeStock)

« Que feront les usagers ayant du courrier à expédier ? ». Le 5 octobre dernier, Lutte ouvrière s’est interrogé sur cette situation dans un article publié dans son journal concernant la suppression de plusieurs boîtes aux lettres à Surgères et dans certains petits villages des alentours.

Est-ce la fin du lien social ? Le passage journalier des facteurs sera-t-il remis en cause ? A Surgères, selon Lutte ouvrière, neufs de ces boîtes seront bientôt supprimées.

Conséquence : des habitants ne peuvent plus déposer leur courrier. Un mécontentement entendu par Lutte Ouvrière…Dans l’article, le correspondant signale sur ces personnes qu' »ils devront aller là où il reste des boîtes, ou même dans un bureau de poste.

En revanche, dans les petits villages, ils devront déposer ce courrier à expédier dans leur propre boîte aux lettres et indiquer au facteur qu’il doit y aller voir en apposant une épingle à linge, rouge de préférence, sur le rabat de cette boîte. »

Mais « à quelle fréquence se fera cette relève ? Tous les jours, les deux jours, ou moins encore, on ne sait pas , ajoute-t-il, en tout cas, ce sera un travail supplémentaire pour les facteurs et, certainement, des économies espérées par le groupe La Poste, au détriment du service rendu aux usagers. »

Des interrogations légitimes qui inquiètent de nombreux usagers notamment chez les seniors qui n’ont pas l’habitude de se servir des outils numériques.

Cette annonce fait suite à celle de l’été dernier sur le fameux timbre rouge, synonyme d’un envoi rapide du courrier, et qui sera supprimé au 1er janvier 2023.

Pour la CGT La Poste, cette suppression du timbre rouge et de certaines boîtes aux lettres est une façon d’optimiser son réseau de traitement et son réseau de transport.

Ainsi, La Poste n’est-elle pas entrain de se fragiliser en mettant de côté toute une liaison sociale qui s’étiole petit à petit avec ces suppressions ? Lutte Ouvrière s’interroge et craint un agrandissement de la fracture numérique déjà bien présente dans certaines régions reculées de nos territoires.


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