Dimanche 2 octobre, la commune de Benon devra élire une nouvelle liste municipale. Parmi les têtes de liste, on retrouve Christophe Vinatier. Agent immobilier sur La Rochelle, il souhaite s’inscrire sur la même ligne politique que l’ancien maire Alain Tréton.

À quelques jours seulement de la prochaine élection municipale anticipée à Benon, l’équipe d’AunisTV est allée à la rencontre des candidats. Après Thierry Rambaud, c’est au tour de Christophe Vinatier de se livrer sur ses projets pour la commune.

S’il est encore un débutant, l’agent immobilier souhaite réintégrer la participation citoyenne au cœur de son programme en digne héritier d’Alain Tréton.

Un premier levier sur lequel le candidat devrait s’appuyer avec l’aide de ses 21 colistiers. Parmi eux, sept sont d’anciens élus de l’équipe sortante et trois font partie du conseil des sages. Interview.

« J’ai du temps à donner à la commune »

Qu’est-ce qui vous a poussé à présenter votre candidature ?

CV. En 2020, je m’étais déjà posé la question. Mais je n’ai pas voulu m’engager paracerque je venais tout juste de lancer ma nouvelle activité professionnelle dans l’immobilier en milieu d’année 2019 et mon épouse à accouché en parallèle donc je ne me voyais pas me rajouter cette surcharge et l’imposer à ma famille.

Le timing n’était pas bon pour moi. Les circonstances font qu’aujourd’hui de nouvelles élections totales anticipées ont lieu, et je me sens prêt à m’engager. Ma fille vient de rentrer à l’école, mon agence est très bien structurée donc j’ai du temps à donner à la commune.

Et lors de la démission de pas mal de conseillers municipaux sur la commune de Benon, j’avais contacté une démissionnaire pour connaître les tenants et les aboutissants.

Puis après, tout s’est enchaîné. J’en ai rencontré d’autres. Sur les 14 démissionnaires, il y en a 7 qui repartent sur ma liste.

Votre liste est donc composée de démissionnaires…Mais qui sont vos autres colistiers ?

D’autres démissionnaires me soutiennent, mais ils ne veulent plus s’engager au niveau du conseil municipal. De nouveaux profils sont donc venus d’ajouter à ma liste. C’est vraiment une liste intergénérationnelle.

Le plus jeune à 34 ans et le plus ancien à 81 ans. Ils sont tous issus de milieux professionnels différents. On des colistiers issu du monde agricole, de l’éducation nationale, des cadres supérieurs. C’est vraiment très hétérogène en termes de profil et cela regroupe énormément de compétences.

Vous aviez à cœur d’apporter de la diversité au sein du conseil municipal ?

C’était vraiment quelque chose de recherché. On voulait que cela puisse correspondre à la population de la commune…

Qu’est-il ressorti de vos premiers échanges avec les démissionnaires ?

J’ai eu la version des démissionnaires. Après, je leur ai tenu le discours que j’ai eu avec eux depuis le départ. Autrement dit, tout ce qu’il me raconte, je le subis sans l’avoir vécu. Mais je n’ai pas mon mot à dire par rapport à ce qu’ils me décrivent.

Simplement maintenant, on doit repartir sur le présent et se tourner vers l’avenir en sachant qu’Alain Tréton soutient notre liste. Il était présent pendant toutes nos réunions publiques.

Il a même mis un petit mot manuscrit sur notre profession de foi et à partir de ce moment-là, on a décidé d’axer un projet dans la continuité de tout ce qu’il avait pu mettre en place avec de nouvelles idées, histoire de personnaliser nos projets.

En revanche, on est conscient qu’il reste seulement trois ans et demi de mandat donc il faut proposer quelque chose de réaliste.

Qu’elle sera votre premier dossier ?

On a trois grands axes dont deux grands projets qui vont tout de suite sur la table si nous sommes élus. Le premier concerne la dissolution du Regroupement pédagogique intercommunal (RPI) Benon-Ferrières. On en entend parler depuis plusieurs années déjà. On va essayer d’activer en priorité ce dossier-là pour une réalisation dès la rentrée de septembre 2023.

Si tout est faisable et réalisable puisque le centre d’intérêt principal sur ce sujet*-là reste les enfants donc il est hors de question de se retrouver avec des familles en difficulté si ce n’est pas réalisable dès 2023.

Mais c’est vraiment notre volonté. On travaille dessus depuis deux mois et demi et il faut savoir que notre liste a été finie d’être constituée fin juillet. On a donc rapidement mis en place des groupes de travail.

Que va-t-on retrouver dans votre programme ?

Le second projet à mettre en parallèle avec la dissolution du RPI concerne la sécurisation de la voirie et de l’urbanisme comme la réfection des routes, la création de trottoirs, la limitation de la vitesse à 30km/h par différents moyens, et notamment la signalisation. On a la chance d’avoir un ancien cadre de la Direction interdépartementale des Routes Atlantique dans notre liste donc il connaît bien le sujet.

Autre sujet important sur la commune : réussir à retisser des liens sociaux au niveau de tous les habitants pour effacer cette image de village-dortoir. Deux axes à ce sujet : créer un lieu de rassemblement et la création d’un conseil citoyen.

On a déjà un conseil des sages, mais on a trouvé qu’il était trop restreint. Il est réservé à une population un peu plus âgée. Du coup, on propose un conseil citoyen, ouvert à tout le monde, avec la possibilité pour les gens qui ont des idées de nous les faire remonter au niveau du conseil municipal.

On veut donner la possibilité aux habitants de s’investir pour leur commune et qu’il y est un maximum de transparence, de communication, de transversalité entre l’équipe mise en place et les habitants.

L’environnement et le patrimoine auront-ils aussi une place dans votre programme ?

Le dernier point de notre programme se focalise sur la partie patrimoine et environnement. On a un joli terrain de jeu avec la forêt de Benon, on aimerait donc continuer, en adéquation avec les organismes qui gèrent ce domaine de compétence, à préserver notre forêt et le parc du château, mais aussi l’entretien et la réfection du patrimoine de la commune.

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