À partir de ce samedi 19 novembre, la Chapelle des Dames Blanches de La Rochelle présente l’exposition « Spiritualis Materialismus ». Le travail de Léo Luccioni restera jusqu’au 22 janvier prochain.
Le vernissage de l’exposition de Léo Luccioni, « Spiritualis Materialismus » aura lieu samedi 19 novembre à 12h en présence de l’artiste. Ses œuvres seront ouvertes au public jusqu’au 22 janvier à la Chapelle des Dames Blanches.
Dans un lieu sacré
Entre désir et rejet, profane et sacré, Léo Luccioni développe des installations où le monde matériel est déréglé. Avec une contre-poésie à la fois populaire et existentielle, il questionne l’absurdité de la production de masse. Ses installations oscillent entre divertissement aux apparences bénignes et gravité latente qui peuvent resurgir à tout moment.
Dans cet ancien lieu sacré de la Chapelle des Dames Blanches, Léo Luccioni installe son exposition où des signes bien connus de la mondialisation sont réincarnés en symboles de croyances.
Dans une obscurité volontaire, différents symboles viennent mettre en lumière l’espace de la chapelle. Cette atmosphère propice à la méditation et à l’apaisement dévoile pourtant des vitraux de compagnies pétrolières, des bouddhas à l’effigie de Mr Propre transformés en boules disco ou encore des brulées et des bougies composées de centaines de bouteilles qui partent en fumée.
De l’image et du son
Les objets sont accompagnés d’un livret avec les paroles des chants de « Egregorien Song », album produit en collaboration avec la compositrice Line Luccioni et le typographe Laurent Muller.
Comme acteur ou consommateur, le spectateur est invité au karaoké de huit compositions originales. Ces derniers dénoncent le matérialisme et la globalisation, en les présentant comme une religion ou une spiritualité. Les chansons sont écrites avec des noms de marques : les seuls mots qui se prononcent de manière identique dans le monde, comme une nouvelle langue multinationale.
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