Du 21 au 29 novembre prochains, l’Atelier Bletterie de La Rochelle accueille une exposition des étudiant de la Classe Préparatoire aux Études Supérieures et Classe d’Approfondissement en Arts Plastiques du Lycée René Josué Valin intitulé « Habiter les Lieux ».
Dans le cadre de la commande photographique engagée par la Région Nouvelle-Aquitaine et le FRAC Méca (Fonds Régional d’Art Contemporain Maison de l’Économie créative et de la Culture en Nouvelle-Aquitaine) à 9 artistes, la Classe Préparatoire Arts du lycée Valin a été associée avec 8 autres lycées à ce projet proposant un regard sur la région.
L’Atelier Bletterie de La Rochelle a donc mis à disposition des étudiantes et étudiants l’espace de sa galerie pour y accueillir les fruits de ce travail photographique sensible en lien avec le territoire. L’exposition se prénomme « Habiter les Lieux« .
Le regard de la jeunesse sur le territoire
La Rochelle est sans aucun doute une cité touristique dont les tours sont devenues des emblèmes absolus qui façonnent une appréhension de la ville qui n’en est qu’une réalité parmi d’autres. Le projet des étudiants de la classe préparatoire Arts du Lycée Valin articule les questions relatives à la thématique des «Espaces fragilisés» proposée dans le cadre de ce projet de commande.
En effet, « sortir de la carte postale » est un enjeu manifeste vis-à-vis du territoire pour pouvoir y poser un regard critique et questionnant. De ce fait, les deux sites de travail qui ont été arpentés par la classe se trouvent dans les marges et périphéries de ce centre-ville historique maintes fois photographié.
Il s’agit d’un travail d’exploration de deux lieux fortement anthropisés de la ville et qui sont également en frottement fort avec des paysages (naturels ou non) dans et sur lesquels ils se développent.
La Pallice et le Marais de Tasdon au cœur de l’expo
Au-delà d’un catalogue visuel du territoire, le projet photographique des étudiants s’est attelé à interroger une place humaine possible dans deux espaces, La Pallice et le Marais de Tasdon, qui, de manières très différentes, ont été très fortement façonnés par son action. C’est pourquoi ces photographies s’accompagnent d’un travail corporel dans ces espaces. Il s’agit de proposer une lecture des lieux sous le prisme du corps dans l’espace.
Placer son corps en adéquation ou en opposition avec le lieu, « habiter » le site comme l’image, sculpter le paysage par la présence. Le travail, résolument plasticien et hybride photographie aura amené les étudiants à se « situer », à s’inclure physiquement dans ces espaces ainsi qu’à y inventer des postures.
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