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Guerre en Ukraine. Jean Pierre Raffarin ne s’étonne plus des propos de Ségolène Royal

Invité sur LCI ce lundi 5 septembre, Jean-Pierre Raffarin ex-premier ministre et ancien président de la Région Poitou-Charentes est revenu sur les propos de Ségolène Royal concernant le bombardement de la maternité de Marioupol.

Ségolène Royal sur BFMTV BFMTV
Ségolène Royal sur BFMTV le 1er septembre. (©BFMTV)

L’ex ministre et ancienne présidente de la Région Poitou-Charentes Ségolène Royal a provoqué la polémique et a déchainé les réseaux sociaux, suite à ses propos concernant les crimes de guerre en Ukraine et la remise en cause du bombardement de la maternité de Marioupol.

Sur BFMTV, ce 1er septembre, elle indiquait,  » Tout le monde le sait qu’il y a une propagande de guerre, par la peur d’ailleurs, a-t-elle dit, ne serait-ce le premier évènement qui a été dit, la maternité bombardée. Quand monsieur Zelenski a fait le tour des parlements européens, il a utilisé cela. Il a dit, j’ai rencontré une femme enceinte qui lui a dit, vengez-moi. Il a été incapable de donner le nom de cette femme, on n’a pas su le nom des victimes et vous pensez bien que si il y avait eu la moindre victime, le moindre bébé avec du sang, à l’heure des téléphones portables on les aurait eu ».

« Fausses routes en matières d’éthique »

Une remise en cause claire dans ses propos du bombardement qui n’a pas manqué de soulever l’indignation et la consternation de certaines femmes et hommes politiques, à l’instar de Jean-PIerre Raffarin sur LCI ce 5 septembre, ex-premier ministre et lui aussi ancien président de la Région Poitou-Charentes. « Je suis un grand spécialiste des propos  de madame Royal. J’ai une grande expérience de ses erreurs de jugement et là, j’ai découvert ses fausses routes en matières d’éthique. Dans le sens où on ne respecte pas la souffrance de ceux qui sont touchés par la vérité des faits ».

Les excuses de Ségolène Royal

Sur son compte twitter, Ségolène Royal a déclaré que sa parole avait été coupée par BFMTV et a tenu à préciser sa pensée : « Ici la fin de ma parole, coupée ds les rediffusions. Plaider pour la paix c’est agir pour l’arrêt des souffrances du peuple ukrainien et de l’agression russe. Je n’ai jamais nié les crimes de guerre et je m’excuse volontiers auprès des victimes si elles l’ont pensé ».

Et en réponse à BFMTV, elle a fait référence à Jacques Chirac : « Ce que tous les experts savent : la propagande de guerre par la peur, par la terreur, qui conduit à l’escalade. Rappelons les frappes criminelles en Irak, sur le mensonge. Chirac, isolé, avait eu le courage de dire non ».

Enfin l’ancienne élue socialiste a indiqué ce 5 septembre sur Checknews, « retirer ses propos » et reconnait avoir fait « une erreur », concernant le bombardement de la maternité.


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